Il correspond au corps astral. Le quatrième centre est celui du cœur.
Il est en lien avec l'élément air
Ce corps constitue un véhicule que la conscience peut emprunter pour recueillir des impressions particulières, émanant d’endroits ou le corps physique n’est pas.
Il est apparenté à l’air.
Il est comme un double échappant à la pesanteur terrestre, pouvant adopter n’importe quelle forme et traverser toute structure solide.
Il se détache naturellement du corps physique, au moment de l’endormissement, mais ce fait reste inconscient pour beaucoup d’entre nous.
Nous pouvons nous rendre compte de ce phénomène lorsque nous avons la sensation de nous réveiller et de pouvoir parfaitement contrôler notre corps alors que nous sommes en plein rêve.
Il s’agit là d’une projection consciente involontaire.
Nous pouvons projeter notre conscience dans ce corps consciemment et volontairement à partir du moment ou nous avons appris à nous désidentifier de l'image produite par le corps mental, et que notre amour pour nous même est devenu inconditionnel.
Ce chakra est situé au centre de la poitrine au niveau du coeur. C'est le centre des sentiments nobles. Le chakra du cœur est un centre d'équilibre qui fait le lien entre les trois chakras situés en dessous et qui sont surtout concernés par la nature instinctive, et les trois au-dessus qui se rapportent à un état de conscience supérieure. Ce chakra est lié à la couche mentale de l'aura et sa polarité est la pensée. Quand on transcende cette polarité, on transcende le mental et on se relie à l'amour divin, inconditionnel.
Le chakra du cœur est le lieu de résidence de « la femme intérieure » ou anima.
L'anima est féminine
C’est la représentation de la femme idéale, présente en chacun de nous.
L'Anima, c'est la potentialité intérieure. Elle est présente dès l'enfance.
L'anima exprime en quelque sorte le désir .
Ses caractéristiques sont : compréhension, amour absolu, intuition, douceur, réceptivité.
Elle permet une harmonisation des différentes facettes du Moi : Parent, Homme, Femme, Enfant. Elle sait
ce dont l’être a besoin et délègue avec confiance le rôle d’organisateur et d’acteur à l’homme intérieur présent au niveau du plexus solaire. Elle exprime les sentiments nés de l’association des émotions et de la pensée.
S’aimer soi-même ne va pas forcément de soi. Notre image est fondamentale pour structurer notre comportement et à travers lui, notre rapport aux autres. L'amour de soi est un sentiment qui s'acquiert et se construit dès le plus jeune âge.
Si l’amour de soi se manifeste dans nos actes, il est d’abord une affaire de vécu intérieur, de ressenti personnel. Même si je supporte mal mon apparence physique, Je peux par exemple m’estimer intellectuellement, avoir confiance en moi...
Une vision assez positive de soi n’empêche pas que l’on se reproche un ou plusieurs traits de caractère particuliers ou bien certaines difficultés intellectuelles. S’aimer un minimum est indispensable pour éprouver du plaisir dans notre vie. Imaginez la vie d'une personne qui se trouverait en permanence bête et laide, inférieure aux autres....avec tous les travers possibles et imaginables...
Le véritable amour de soi demande de reconnaître et d'accepter ce que nous considérons comme nos défauts. Il est important de s'aimer en tant qu'individu même si certains de nos actes nous déplaisent. Celui qui ne sait pas qui il est, n' a pas la possibilité de s'apprécier, et peut difficilement croire en lui, La connaissance de soi conduit à l'amour de soi et l'amour de soi permet d'accéder à l'amour de l'autre.
La culpabilité est un sentiment que nous avons tous ressenti à un moment dans notre vie. Le sentiment de culpabilité est l’impression de ne pas être juste, d'avoir enfreint un code moral. La conséquence est souvent une auto accusation, et une auto dévalorisation. Nous pouvons nous libérer définitivement de nos culpabilités en reconnaissant en elles un signe de notre manque d'amour de soi. Nous devons accepter que nous ne sommes pas parfaits. En acceptant qui nous sommes nous pourrons évoluer, progresser sans porter de jugement sur nous-mêmes. Portons un regard bienveillant sur nous-mêmes, nous sommes d'abord la personne à qui accorder notre pardon...
La plupart de nos culpabilités sont très anciennes.
Souvent, nous nous sommes culpabilisés dès notre enfance, à chaque fois que notre comportement nous privait de l'amour de nos parents.
Nous nous sommes progressivement imposés des limites, ces limites ont cependant contribué à constituer notre . propre réalité. Ces limites ont été utiles pour en arriver là où nous sommes maintenant. Nous pouvons les supprimer si elles ne nous conviennent plus.
Vivre dans la culpabilité amplifie notre agressivité envers nous même.
Pour transformer nos défauts en qualités regardons les avec amour!(encore une fois « personne n'est parfait »)
La culpabilité peut être « tenace » si nous persistons à attendre un pardon venant de l'extérieur, un pardon porteur de suffisamment d'amour pour remplacer celui que nous n'avons pas su nous donner.
La notion de détachement implique qu'il y a eu attachement. On peut formuler « l'attachement » ainsi : c'est la construction des premiers liens entre l'enfant et sa mère, ou celle qui la remplace. Il répond à un besoin physiologique vital, il s'agit d'un besoin primaire(inné). Ce besoin d’être aimé et d’être pris en charge dans les premières années de la vie, nous oblige à créer un lien avec l’autre (le parent et plus tard les autres) et crée en nous un dilemme car nous voulons nous affirmer dans la vie (interagir avec le parent et plus tard les autres).
Pour bien découvrir notre territoire mais surtout découvrir qui nous sommes et nous permettre de transformer notre compréhension de nos conditionnements, il est important que nous connaissions nos mécanismes de fonctionnements.
Ce lien affectif constitue la base du développement social, affectif de l'enfant. Un attachement « favorable » constitue une « base de sécurité » qui permettra à l’enfant de se socialiser facilement, et de favoriser ses aptitudes à apprendre, à vouloir découvrir. Les relations d’attachement gardent une influence sur les relations, les sentiments avec autrui toute sa vie.
Un attachement « moins favorable » c'est-à-dire moins sécurisant, pourra isoler l’enfant. Il pourra aussi être plus sur la défensive, replié sur lui-même. L'enfant pourra être craintif, peureux pour découvrir le monde qui l'entoure..
La qualité de l’attachement dont nous avons bénéficié dans l’enfance est fondamental. L’attachement peut être modifié et consolidé à n'importe quel moment de la vie. L'adolescence et la vieillesse sont deux périodes très particulières car très sensibles, pendant lesquelles le mode d’attachement peut se confirmer ou se changer.
Etre détaché c'est ne pas être dans l'attente du retour de l'amour donné, ne plus se sentir obligé de rendre ce que l’on a reçu.
Les liens psychiques entre parents et enfants, servent à alimenter les enfants en énergie(tant qu'ils ne sont pas capables de se recharger par eux mêmes).
Entre parent et enfant, le détachement peut s’effectuer à partir de la puberté, au moment où le second centre remplit la totalité de ses fonctions.
En laissant nos enfants devenir ce qu'ils sont, nous évitons la répétition de schémas comportementaux limitatifs.
Nos parents sont les premières personnes avec qui nous avons bénéfice à effectuer le détachement (même s’ils ne sont plus en vie) en commençant par le parent de sexe opposé. Si nous avons grandi sous la dépendance d’autres personnes, nous pourrons faire cet exercice également avec elles.
Le processus du détachement passe par la désidentification, le pardon réciproque puis la dissolution des liens.
Les douleurs émotionnelles du passé sont alimentées par nos pensées restrictives. Quand nous n'éprouvons plus de ressentiment par rapport aux expériences passées, nous pouvons vivre et apprécier pleinement l'instant présent.
N.B : Quelques mots sur Phyllis KRYSTAL :
Phyllis Krystal a maintenant 95 ans. Elle a consacré 40 ans de sa vie à élaborer une approche psychologique et spirituelle, basée sur la visualisation, ayant pour objectif de se libérer de ces conditionnements et attaches qui nous rendent dépendants. S'en libérer nous donne accès à notre identité profonde.
Si l'exercice est difficile à faire voici quelques points qui pourront vous aider :
* Observez à quel niveau l’éloignement vous est désagréable, difficile.
* Vous pouvez peut-être ressentir un « tiraillement « désagréable au niveau de l’un de vos centres.
* Ce lien vous indique que des attentes particulières persistent et que toutes les projections ne sont pas effacées ou pardonnées.
* Continuez votre travail en plusieurs étapes si c' est nécessaire, jusqu’à ce que tous les liens soient effacés et que les cercles se séparent facilement.
* La signification de l’un de vos liens ne vous apparaît pas clairement, vous pouvez également le couper ou le détruire par la visualisation. Observez ensuite attentivement ce qui change dans vos relations.
* La signification sera claire dés que ce changement sera fait...
Pardonner ne veut pas dire oublier. A l’inverse de la vengeance qui refuse l’oubli pour marquer la haine, le pardon nous délivre d’elle, nous libère d’un passé difficile à accepter. D’où l' utilité du pardon pour chacun tout au long de la vie.
C'est difficile car pardonner, c'est rompre un lien. Lorsqu'on est dans la haine ou le ressentiment par rapport à quelqu'un dont on a été très proche, on entretient un lien très fort avec cette personne. Lui pardonner, c'est se libérer du ressentiment et donc se détacher de cette personne, s'en séparer. Pardonner à quelqu'un, c'est se pardonner à soi-même. Lorsqu'on a pardonné, on est en paix, on peut choisir et agir librement.
Le pardon peut mener à la réconciliation, mais lorsqu'on pardonne on ne se réconcilie pas forcément . Le pardon permet alors de nouer des liens ailleurs.
Pour pouvoir pardonner, il est nécessaire d'exprimer ses émotions, ce que l'on a ressenti. La colère est une émotion très souvent ressentie, mais pas toujours exprimée.
- Couleur complémentaire : rouge
- En sophrologie : Coeur, corps astral, estime personnelle, écoute de soi, détachement, déontraction musculaire, respect de l'espace personnel...
Harmonise les viscères internes, les os, les muscles, le coeur, apaise les ulcères d'estomac, les peurs, les désordres psychiques, les névralgies. Stimule l'appétit.
Apaise la colère due aux atteintes du foie et à l'alcoolisme.
Sa visualisation peut provoquer angoisse ou somnolence chez les personnes dépressives.
Peut indiquer la possibilité:
- de développer la conscience du coeur
- de cultiver la détente
- d'améliorer la qualité du sommeil
- d'affiner la reconnaissance de l'identité profonde
- de se placer à l'écoute de la femme intérieure
- de développer l'estime de soi
- de libérer l'espace personnel
- d'effectuer désidentification et détachement