Le second chakra est aussi appelé Hara.
Il correspond au corps émotionnel ou corps du désir. Il est en lien avec l'élément eau.
Ce chakra est le centre des énergies sexuelles, des forces créatrices (naissance d’une nouvelle vie).Un Hara bien présent donne un sentiment de sécurité intérieure, un Hara équilibré produira plus de confiance en soi sans dépendance de l'opinion des autres.
C'est notre seconde enveloppe énergétique, celle qui nous envoie des impressions particulières, au contact des lieux, des objets ou des personnes que nous rencontrons. Nos rapports avec autrui sont très marqués par ce second centre.
Expansion et rencontre de deux champs = attraction.
Sentiments négatifs, ressentiment = fermeture, barrière
Nos émotions s'inscrivent en lui comme dans un miroir.
L'enfant voit le monde à travers ce corps, qu'il construit grâce à ses expériences émotionnelles. Sa construction s'achève lors du passage à l'âge adulte.
Il reste cependant malléable tout au long de la vie.
Sa configuration évolue en fonction de notre maturité émotionnelle.
Le manque de conscience de soi, du fonctionnement émotionnel et de ses conséquences peut retenir l’attention à son niveau et induire une vision subjective du monde.
Inversement, une conscience harmonieuse de cette partie de soi, permet l’accès au niveau d’intelligence émotionnelle nécessaire à l’utilisation constructive de la sphère mentale.
La notion de besoin concerne l'ensemble de tout ce qui est indispensable à un être pour vivre à la différence du désir dont la satisfaction n'est pas indispensable à la vie. Ainsi respirer (de l'air chargé en oxygène) est un besoin, alors que respirer un air pur, un air parfumé ou de la fumée de tabac sont des désirs.
Quand le besoin est frustré, il correspond à une sensation de manque, de privation, voire d'inconfort . Cette frustration est accompagnée par l'envie d'apporter une solution. On agira pour supprimer cette frustration afin d'accéder à un mieux être à travers un désir.
Quand le besoin est satisfait, il entraîne un sentiment de bien-être, de plaisir et de joie, accompagné d'un désir de faire durer cette satisfaction.
Voici un classement des besoins humains en trois grandes catégories : les besoins primaires, les besoins secondaires et les besoins fondamentaux.
- Les besoins primaires, également appelés besoins élémentaires ou physiologiques : besoins indispensables à l'Homme et à sa survie : se nourrir, respirer, se reproduire.
- Les besoins secondaires, également appelés besoins matériels : besoins dont la satisfaction n'est pas vitale : besoin de mobilité, de se vêtir, de se distraire...
- Les besoins fondamentaux correspondent aux besoins d'exister, de philosopher ou de se poser des questions existentielles.
Un besoin est un sentiment de privation, de manque, parallèle à la notion de désir, que l'individu cherche à faire disparaître par la consommation d'un bien.(l'individu essaie d'apporter une solution) On agira pour supprimer cette frustration afin d'accéder à un mieux être à travers un désir.
Quand le besoin est satisfait, il entraîne un sentiment de bien-être, de plaisir et de joie, accompagné d'un désir de faire durer cette satisfaction.
Diverses classifications des besoins existent :pour en savoir plus vous pouvez consulter :
- La pyramide des besoins d'Abraham Maslow
- Les Quatorze besoins fondamentaux selon Virginia Henderson
Le désir est la représentation d'un but à atteindre considéré comme source de satisfaction. Le désir est à distinguer du besoin.
Quand on désire, on imagine une situation concrète qui nous procurerait du plaisir, de la joie. Lorsque le désir est sur le point d'être réalisé, on éprouve du plaisir à l'idée de ce que l'on va vivre. Le désir est la première notion qui émerge à la conscience et la principale source de motivation de l'être.
Le désir peut être aussi source d'insatisfaction.
Le second centre atteint sa maturité à l'adolescence. Avant cela, l'enfant se sert de l'énergie émotionnelle, transmise par ses ainés, pour construire son corps émotionnel. Cette énergie lui parvient à travers l'attention qui lui est apportée.
L'énergie vitale circule et se fixe là où se pose notre attention.Cette énergie d'attention est plus bénéfique si elle est positive.
Le « besoin d'Amour » est souvent cité par des adultes dans l'énoncé de leurs besoins vitaux. Cette croyance peut mettre en évidence un manque de maturité émotionnelle.
L'adulte qui considère le besoin d'Amour comme vital, par attachement à son passé, est dans l'attente d'une réparation. L'entretien de ce schéma de croyances prend source dans les manques de l'enfant intérieur qu'il lui appartiendra alors de s'autoriser à combler.
A travers ses expériences affectives souvent décevantes, il finira ou non par reconnaitre le signe qu'il lui est possible de trouver en lui-même les ressources nécessaires à la réparation de son corps émotio nnel. Si l'Amour est un besoin vital pour l'enfant il ne l'est plus pour l'adulte. Tout adulte peut trouver ce sentiment en lui, et pour lui. Cela ne l'empêchera pas de cultiver le désir d'être aimé. Il s'agit simplement de ne pas confondre besoin et désir.
L'adulte peut prendre ses désirs pour des besoins. L'interprétation qui en découle peut générer le développement d'une profonde sensation de manque. Peut être veut-il faire accepter à son entourage ses désirs en les faisant passer pour des besoins...
Mes besoins et mes désirs, j’apprends à les reconnaître
A sa naissance, l'être humain manifeste essentiellement des besoins primaires, c'est-à-dire ceux qui le maintiennent en vie et permettent sa croissance. Le besoin primaire exprime un manque physiologique et génère un désir de satisfaire des manifestations vitales telles que la faim, la soif.
L'enfant apprend dès tout petit à associer le plaisir généré par la satisfaction de ses besoins vitaux à ce qui aura su le combler :objet du désir. L'objet du désir est inspiré par l'extérieur. Le désir de satisfaction des besoins primaires s'oriente donc vers l'extérieur à partir d'un besoin provenant de l'intérieur.
Progressivement, l'être humain identifie d'autres besoins dits secondaires, et éprouve le désir de les satisfaire.
Nous créons naturellement des désirs en vue de la satisfaction de nos besoins. Nous pouvons parfois confondre les deux, et arriver au fonctionnement inverse, c'est à dire créer des besoins à partir de nos désirs.
Pour vous aider à différencier besoins et désirs :
L' 'île du grand dauphin (audio)
"Après cette visualisation,vous pouvez, si vous le souhaitez, prendre un cahier.
* Sur la page de gauche, vous notez tous les désirs auxquels vous vous êtes identifié au début de la visualisation.
* En face de chaque désir, vous écrivez : SUIS-JE CELA ? et également la provenance de ce désir (famille, éducation, société...).
* Sur la page de droite, en haut, vous écrivez JE SUIS et en dessous tout ce que vous n'avez jamais osé être ou faire.
Chaque jour, vous relisez ces deux pages, quand vous êtes prêt, vous brûlez la page de gauche, c'est-à-dire tout ce que vous n'êtes pas et que vous obligez à être"
L’émotion est une réaction à un évènement extérieur
L’émotion entraîne des réactions physiques dans tout le corps : accélération du rythme cardiaque, respiration peu profonde, tensions musculaires, tremblements...
L’émotion a aussi des conséquences psychologiques : colère, impatience, pensées incessantes, peur...
L’intensité de l’émotion varie d’une personne à l’autre.
Les émotions ne sont pas innées. C’est dans l’enfance que le développement émotionnel se fait en fonction des différents ressentis, perceptions, expériences que l’enfant enregistre.
Nous vivons quotidiennement avec nos émotions,certaines positives,d'autres négatives.
Il est aussi important de connaître l'émergence des émotions,ainsi que le ressenti associé. C'est un pas vers la reconnaissance de l'émotion. L'émotion non exprimée ou détournée est source d'anxiété, d'angoisse, voire d'atteintes physiques. Il est important de savoir gérer les émotions négatives qui peuvent nous entraîner inconsciemment vers des pensées restrictives. Une pensée peut déclencher une émotion.
Le comportement associé au ressenti émotionnel sera exprimé ou non selon l'importance des inhibitions. Par conditionnement une personne peut être amenée à afficher une réaction émotionnelle qui ne correspond pas à son ressenti. Par exemple rire au lieu d'exprimer une colère, sourire lorsqu'elle est triste, étonnement à la place de l'inquiétude...
Une respiration superficielle et rapide se produit prioritairement dans la partie haute du thorax. Le manque d'efficacité de la respiration aura pour conséquence d'exacerber le ressenti émotionnel.
Prendre conscience des mouvements innés de la respiration, maintenir naturellement ces mouvements est un point essentiel dans l'apprentissage de la détente mais également dans l'apprentissage de la gestion émotionnelle.
On trouve par exemple : la colère, la peur, l’anxiété, l’amour, la joie, la tristesse, le bonheur, la jalousie...
On distingue 5 étapes :
- Perception
Prise de conscience d'un phénomène intérieur (douleur, bien-être) ou extérieur.
Les phénomènes extérieurs touchent l'émotionnel à travers les perceptions de nos sens.
- Evaluation
L’évaluation se fait par comparaison aux situations identiques vécues antérieurement (mémoires).
- Sensation
Suite à l'évaluation, une sensation est éprouvée.
Cette sensation est vécue selon l'interprétation positive ou négative de la personne.
- Réaction émotionnelle
L'évaluation positive ou négative de la sensation est transmise au cerveau.
Le cerveau active la sécrétion des glandes surrénales qui sont principalement responsables de la gestion des situations de stress. L'émotion évaluée comme désagréable entraîne la libération d'adrénaline de noradrénaline.
Ces hormones libérées dans le sang perturbent l'équilibre physiologique, modifient capacités et comportement.(accélération du rythme cardiaque, augmentation de la pression artérielle, bronchodilatation...)
Une émotion identifiée comme agréable génère la sécrétion de dopamine(la dopamine est un neurotransmetteur, c’est-à-dire une molécule chargée de transmettre l’information entre les neurones).
- Somatisation
Qu’est-ce que la somatisation ?
En grec, « soma » signifie « corps ». La somatisation peut être définie par la traduction physique (corporelle) d’un conflit psychique.
Comment se met-elle en place ?
En état d’équilibre notre corps obéit à des lois physiques et chimiques. L'énergie circule harmonieusement dans notre corps.
Notre psychisme lui aussi, est sous l’emprise de forces conscientes et inconscientes.
Selon notre perception des évènements que nous vivons, nous pouvons éprouver des sensations négatives.
Une perception évaluée négativement peut provoquer des tensions, des réactions physiques,des douleurs ou des sensations de mal-être.
Une perception évaluée comme positive peut dénouer des tensions préexistantes. Nous éprouvons des sensations de bien-être et un sentiment de pouvoir affronter les événements de la vie.
En cas de perturbations trop importantes, les tensions deviennent trop fortes entraînant un « dérèglement » de la stabilité mentale qui est ébranlée. La conscience « effectue » un refoulement dans l’inconscient. Comme la tension doit s’exprimer, elle produit un symptôme qui apparaît sous la forme d’une manifestation corporelle. C’est le processus de somatisation.
Chaque individu réagit aux événements de la vie d’une façon qui lui est spécifique.
Pour pouvoir agir sur nos émotions négatives, il vaut mieux se demander « comment cela se passe en moi » quand je ressens une émotion négative telle que la colère, la tristesse...
La première réaction que l'on a d'habitude d'avoir devant une émotion négative, c'est de se demander pourquoi ? (pourquoi suis-je en colère, pourquoi suis-je triste ? Pourquoi ai-je peur ?...)
Il est important de savoir gérer les émotions négatives qui peuvent nous entraîner inconsciemment vers des pensées restrictives.
Les émotions n'étant pas toujours logiques, il est difficile de trouver une vraie raison !
Il est plus intéressant d'être à l'écoute de la ou des réactions de son corps : « comment mon corps réagit-il ? »
- « je sens que mon cœur bat vite et fort quand j'ai peur»
- « je sens que mes muscles se tendent quand je suis en colère »
Observez ce qui se passe à l'intérieur de vous-même. Décrivez ce qu'il se passe à l'intérieur de vous.
Ne portez pas de jugement sur vos émotions, mais observez-les. Pas d'autocritique du genre «je suis nul(le)de me mettre en colère », « pourquoi je me mets toujours en colère comme ça ». N'essayez pas de comprendre pourquoi!Observez plutôt ce qui se passe en vous. Le simple fait de vous observer va «réduire» une partie de votre émotion négative.
Veillez à porter un regard bienveillant sur vous, sur ce qui se passe. De porter cette attention en vous, facilitera votre acceptation. Quand à l'avenir vous sentirez venir une émotion négative, pratiquez ainsi. C'est un moyen de mieux vous connaître et de progresser.
Gardez à l'esprit la notion de calme qui permet de discipliner les émotions. Savoir réfléchir dans le calme permet de mieux « peser » les conséquences de nos émotions.
Il y a en chacun de nous un aspect Enfant et ceci quel que soit notre âge. On peut dire que c’est une partie de nous qui n’a pas vieilli. L’Enfant intérieur est un concept initialement élaboré par le psychiatre suisse Carl Gustav JUNG.
L'Enfant Intérieur est une notion qui renvoie à l’analyse transactionnelle dont le fondateur est Eric BERNE. Il a distingué 3 aspects de la personne présents en chacun de nous : les 3 états du Moi.
Ces 3 états de notre personnalité sont appelés ; le Parent, l’Adulte et l’Enfant.
Ces 3 états font que nous pouvons nous comporter dans la communication avec autrui, mais aussi avec nous-mêmes en dialogue intérieur, comme si nous donnions momentanément la parole à l’une de ces 3 « personnes ».
Nous sommes cependant une personne unique avec une personnalité unique. Notre personnalité comporte plusieurs facettes et donc plusieurs façons de s’exprimer.
Ces 3 états du Moi ne sont pas « plusieurs personnes en nous » mais 3 de ces multiples facettes.
L'état du Moi Parent (Parent Intérieur) sera longuement abordé et détaillé au niveau du 5ème chakra, la gorge. Vous pouvez vous y référer durant l'étude du second si vous désirez connaître les caractéristiques du Parent Intérieur.
- Enfant libre ou spontané : nous sommes dans notre Enfant libre quand nous nous exprimons et agissons sans ressentir de contrainte laissant libre cour à notre imagination, notre spontanéité, notre créativité.
Il est par nature joueur, rieur et parfois capricieux !
L’Enfant libre tient le plus souvent compte de ses sensations physiques, il se trouve aisément en état réceptif.
C’est en nous trouvant dans notre Enfant libre que nous laissons émerger et exprimons nos sentiments et nos émotions aussi bien agréables que désagréables : joie, peine, colère, peur...
Cette spontanéité de l’enfant est en elle-même séduisante mais à aussi des inconvénients quand elle ne tient pas compte de la sensibilité d’autrui, elle peut se révéler envahissante ou irritante.
L’Enfant libre est une facette de notre personnalité qu’il est particulièrement important de prendre en compte en matière de développement personnel du fait qu’elle est étroitement liée aux émotions,aux sentiments,au plaisir mais aussi à la curiosité et à la créativité.
L’Enfant libre est un puissant catalyseur de notre bonheur, c’est donc dire tout le soin qu’il mérite.
Voici quelques expressions utilisées par l’Enfant libre : « génial », « super », « aïe, ça fait mal ! ».
- L’Enfant adapté ou soumis : nous avons vu que l’Enfant libre s’exprimait sans contrainte, mais la contrainte finit toujours par se manifester, et l’enfant apprend en conséquences à s’adapter aux règles qui régissent la vie sociale. Ces règles sont généralement édictées par des « parents normatifs », des personnes qui composent son entourage.
Ces règles finissent par être reprises au moins en partie, par son propre Parent normatif.
L’Enfant adapté est l’enfant sage et obéissant dont rêvent bien des parents !
Il se plie aux règles, n’apporte pas de contrariété et fait ce qu’on attend de lui.
Il est trop poussé a pour inconvénient majeur un risque d’effacement. Un enfant trop longtemps soumis risque de manquer d’esprit critique et d’autonomie de pensée.
- L’Enfant rebelle : il est l’opposé de l’Enfant soumis. Il s’oppose systématiquement à toute tentative qui viserait à lui imposer des règles, à restreindre ses choix et ses possibilités d’action.
Cette tendance à l’opposition systématique permet de prévoir en grande partie son comportement, il suffit de lui proposer quelque chose pour qu’il la refuse ou en fasse une autre par esprit de contradiction.
Il n’est pas rare qu’un enfant qui s’est trop longtemps trouvé soumis devienne rebelle. Ce type de rébellion est une caractéristique de l’adolescence.
1- le besoin de se sentir désiré
2- d’amour
3- de se sentir unique et respecté en tant que tel (pour ce que nous sommes et ce que nous faisons)
4- de voir ses émotions (peur, chagrin, colère, douleur) ses pensées et ses intuitions validées
5- d’être encouragé à découvrir et explorer ce qui est unique en chacun de nous :
. nos talents créateurs
. notre pouvoir
. notre joie
. nos ressources...
6- de se sentir rassuré et soutenu
7- d’être inspiré et motivé afin d’apprendre
8- de savoir qu’il est bon de faire des erreurs pour en tirer enseignement
9- d’être encouragé à faire son propre chemin et soutenu pour prendre son indépendance
10- de se voir proposé des limites avec amour et fermeté
Comment le Parent intérieur peut-il aider l’Enfant intérieur ?
. rencontrer l’Enfant intérieur
. écouter l’Enfant intérieur
. dialoguer avec l’Enfant
. encourager l’Enfant
. lui donner de l’amour
. lui donner des limites avec amour et fermeté
Dans le 5ème chakra, vous découvrirez le Parent intérieur. Vous pourrez écrire une lettre du Parent intérieur qui s'adresse à son Enfant intérieur.
Notre enfant intérieur porte en lui des blessures parce que son besoin d’être aimé et de se sentir important n’a pas été satisfait Peut-être l'avez-vous délaissé par manque de temps? Il est donc important de connaître la nature de ses blessures pour ensuite le rassurer. Il faut lui accorder toute la place qu’il mérite. Il faut qu’il puisse à nouveau s’émerveiller, jouer, créer, rire, être optimiste et confiant, heureux. Pour qu’il puisse à nouveau exister, il doit être certain que vous vous en occuperez et que vous l’aimerez.
Le texte suivant écrit par Manon Sénécal, est la lettre que l'Enfant intérieur pourrait écrire pour exprimer ses émotions, ses ressentis.Prenez le temps de lire cette lettre...
« Bonjour toi ! Je suis ton enfant intérieur, est ce que je peux te parler?
Je me sens seul(e). Tu n'es pas là souvent pour moi.
Je sais, c'est ce que tu as appris.
Sauf que maintenant, tu es adulte, et tu peux changer ton rapport avec moi.
Je désire que tu m'amènes m'amuser, que tu me fasses rire.
Tout est tellement sérieux avec toi. Ca m'a presque tué.
J'ai besoin de toi, c'est toi le chauffeur du véhicule me permettant de me réaliser.
Tu as laissé les autres m'écraser et, par le fait même, écraser mes besoins et désirs.
Ensuite, tu as poursuivi leurs oeuvres.
Je suis heureux (heureuse) de voir que, maintenant, tu sais que j'existe
et que tu reconnais parfois ma présence.
J'ai eu très peur que tu me laisses tomber à nouveau, que tu cesses de m'écouter,
que tu cesses de considérer mes besoins et désirs.
Lorsque tu ne m'écoutes pas, je souffre et te le fais savoir.
Tu sais, l'autre jour, quand tu as ressenti un malaise, c'était moi qui attirais ton attention.
Quelquefois, ça fonctionne, d'autres pas. Tu est très fort(e).
Moins tu m'écoutes et plus le malaise est grand.
Si ça fait mal, c'est parce que moi, j'ai mal.
S'il te plaît, reste avec moi, permet-moi d'Etre.
Sous ma peine se cache ma joie. Sous ma colère, l'amour.
Sous ma peur, la confiance en toi. Ma colère est grande contre toi.
Laisse-moi simplement l'exprimer, laisse-moi te dire ce que ça me fait quand tu m'écrases,
quand tu me traites par des noms, quand tu me dis que je suis con(ne).
Tu n'utilisais pas toujours des mots pour m'écraser, mais c'est tout comme.
Laisse-moi te dire ce que ça m'a fait, que tu me dises que je n'ai pas raison de ressentir mes émotions.
Je sais, c'est ce que tu as appris, mais tu peux changer ça.
Laisse-moi te dire ce que ça m'a fait que tu me dises que je devrais plutôt être comme çi ou comme ça.
Laisse-moi aussi te dire ce que ça m'a fait que tu me dises que je devrais ressentir ça plutôt que ceci ou cela.
Je suis en boîte, enfermé, étouffé sous tes croyances, au rancard. Tu sers aux autres.
Comprends que tu n'as aucun pouvoir sur les autres. Tu en as sur toi, et c'est tout.
Tu as le pouvoir de m'écouter, de me comprendre.
Toi seul, c'est vraiment tout ce que j'ai vécu.
Tu as le pouvoir de m'aimer, de me reconnaître, n'est-ce pas tout cela que tu cherches à l'extérieur?
Est-ce que tu comprends que j'ai besoin de tout ça? Pas des autres, mais de toi.
S'il te plaît ! Je t'en prie, ne me laisse plus jamais tomber, plus jamais.
J'ai tellement de peine. Sans toi, je meurs. Sans toi, je souffre.
J'ai besoin de toi, tellement besoin !
Signé : ton enfant intérieur »
Auteur : Manon Sénécal
Selon que notre Enfant libre ou adapté s'exprime, les mots, les attitudes, la voix sont différents. Le tableau ci-dessous vous permettra de prendre conscience de leurs moyens d'expression.
Enfant libre | Enfant adapté | |
Mots | extra | je ne peux pas |
super | j'aimerais | |
marrant | j'espère | |
je ne veux pas | s'il te plaît | |
aïe ! | merci | |
Voix | libre | plaintive |
bruyante | triste | |
énergique | innocente | |
Geste ou expression |
sans inhibition | boudeur |
relâché | triste | |
spontané | innocente | |
Attitude | curieuse | exigeante |
s'amuse | honteuse | |
changeante | docile |
Les docteurs Hal et Sidra Stone sont les fondateurs du Dialogue Intérieur dans les années 70.
Ils le décrivent ainsi : « le Dialogue Intérieur est un outil de communication et d’exploration de la conscience. Il nous aide à mettre à jour les connaissances et les intuitions profondes qui sommeillent en chacun de nous».
Une sous-personnalité est envisagée comme un schéma d’énergie.
Dans notre vie nous tombons dans de nombreux schémas d’énergie sans en avoir conscience.
Les sous-personnalités sont des individus uniques dotés de caractère. Elles ont leurs propres opinions, leurs croyances, leurs préjugés, leurs objectifs et leurs stratégies de résolution des problèmes. Parmi elles, certaines coopèrent et d’autres sont en conflit.
*Exemples de sous-personnalités
- Nos Enfants Intérieurs : le Joueur, le Magique, le Créatif, le Malicieux, le Méchant l’Imaginatif
L’Affectueux, le Créatif, l’Aimable, le Râleur, Victime, Agresseur, Tyran, Vainqueur, Perdant...
- Un Enfant Intérieur Acteur
Quand les parents se sentent mis en valeur par leur progéniture, ils demandent à celle-ci de se produire sur commande. Pour cela l’enfant doit développer en lui un Acteur.
«Montre comme tu lis bien, chante ta chanson à ta grand-mère...»
Cela peut être adorable si c’est fait avec respect et dans la délectation de l’enfant. Mais si cela est fait seulement pour confirmer les parents dans leur rôle et ennuyer l’enfant, le spectacle n’est pas plaisant ! Si nous n’avons pas envie d’être en représentation, notre Enfant Boudeur ou Rebelle apparaîtra.
On ne peut pas berner un enfant. Ce dernier sait quand nous sommes attentifs, quand nous pensons à autre chose, quand nous disons la vérité ou nous mentons, quand nous faisons semblant. Un enfant repère l’hypocrisie qu’il déteste. Il reconnaît aussi la sincérité et l’apprécie beaucoup.
Notre Enfant Intérieur ne grandit jamais, mais des Enfants Intérieurs se sont constitués à chaque période de notre développement.
Beaucoup de souffrances sont dues au mal-être de l’Enfant intérieur. L’Enfant a besoin de son Parent pour grandir vers un être autonome dans ses actes, ses émotions, ses pensées, ses choix ; pour prendre dans sa vie ses responsabilités. L’Enfant a besoin d’amour, d’attention, de rire, de joie, de liberté, de limites...
L'enfance est la période durant laquelle nous construisons notre corps émotionnel. . Les enfants ont une grande réserve de chi ancestral . Ils ont cependant besoin du chi postnatal que leur donnent les adultes pour construire leur corps émotionnel.
Le corps émotionnel reste malléable toute au long de notre vie. Avant la puberté, dans le second centre l'énergie vitale ne peut y être stockée, car ce centre n'est pas totalement mature. C'est pourquoi les enfants sont très dépendants de l'énergie vitale qu'ils peuvent recevoir de l’attention que les adultes leur témoignent. En tant que parents ou éducateurs, nous pouvons leur en donner suffisamment pour leur permettre de se développer harmonieusement, et conserver leur confiance innée en eux-mêmes. C'est durant l’enfance, lorsque nous sommes dépendants et vulnérables, que peuvent apparaître dévalorisation et conditionnements. Nous nous rechargeons en énergie vitale à chaque fois que nous ressentons une émotion positive.
Nous pouvons, à tout moment, transformer les schémas qui se sont installés durant la formation de notre corps émotionnel
La mémoire humaine fonctionne par association. Lorqu’une émotion positive découle de l’acte d’un enfant, il cherche à le reproduire. Si cet acte lui a valu des réprimandes, il l’évite(sauf si son attirance est supérieure à sa peur d’être réprimandé!).
Ce schéma peut être inversé. En effet, comme l’enfant a impérativement besoin de l’attention des adultes qui s’occupent de lui, il préfèrera une réaction négative à l’absence de réaction : c'est le principe de la « frite molle ».
Le principe de la «frite molle» a été évoqué par un pédagogue américain Fitzhugh Dodson qui utilise l’image des enfants qui adorent tellement les frites qu’ils préfèrent encore manger des frites molles que pas de frites du tout. Il montre que les enfants ont si soif d’amour et d’attention , que si on les en prive, ils se mettent à avoir un comportement négatif, font toutes sortes de bêtises, même si cela leur rapporte des réprimandes ou des punitions. Même si elle est négative, c’est quand même une forme d’attention...
Notre manière de nous exprimer à notre enfant peut entraîner chez lui une diminution progressive de sa confiance en lui, et une mauvaise image de lui-même. Pour éviter une trop grande identification de l’enfant avec la nature du jugement que nous exprimons, nous pouvons porter notre attention sur notre manière de formuler nos remarques : au lieu de "Tu es nul d’avoir fait cela", nous pouvons dire "Ce que tu as fait me déplait". Autre exemple : "Tu es un imbécile" peut être transformé en "Je suis déçu par tes notes". Cela nous évite de projeter vers un autre ce que nous n’acceptons pas en nous même: nos propres conflits intérieurs et les émotions qui en résultent. En cas d’échec scolaire, des expériences ont prouvé que les projections de l’entourage et de l’enseignant influencent énormément les résultats. Notre rôle de parent est important pour aider notre enfant à construire et développer sa confiance en lui-même.
La confiance en soi est étroitement liée au bien-être de notre Enfant Intérieur Nous pouvons aider notre Enfant Intérieur à renforcer sa confiance en lui grâce à la bienveillance et au soutien de notre Parent Intérieur.
La confiance en soi est étroitement liée au bien-être de notre Enfant Intérieur. Nous pouvons aider notre Enfant Intérieur à renforcer sa confiance en lui grâce à la bienveillance et au soutien de notre Parent Intérieur.
Nous avons la possibilité de nous recharger en énergie vitale de différentes façons :
- Toute sensation agréable consécutive aux perceptions de nos sens qui nous procure du plaisir : écouter une musique relaxante, rencontrer des gens que l'on apprécie, rire...
- La respiration consciente avec un bénefice supplémentaire dans des endroits où l'air est pur et chargé en ions négatifs:mer, forêts, montagne
- Les mouvements alliant le geste à la respiration comme la danse, le Yoga, le Chi Gong, le Tai Chi...
- Les méthodes de relaxation comme la sophrologie
- Le centrage. Ramener l'attention en soi, l’énergie suit le chemin imprimé par la pensée
- La méditation permet d’entrenir la circulation énergétique
- L'alimentation
- Couleur complémentaire : bleu
- En sophrologie : Hara, corps émotionnel, paix intérieure, harmonie physiologique
Orange régularise l'eau, la lymphe et les sécrétions du corps. Cette couleur protège de l'excès de feu et stimule le sens du goût, apaise la diarrhée, les troubles de la vessie et l'anémie.
Indique la possibilité:
- de développer la conscience du hara
- d'installer une pratique de recharge énergétique
- de cultiver confiance en soi et paix intérieure
- de clarifier les désirs
- d'apprendre à reconnaitre et à gérer les émotions
- de déveloper le rapport à l'enfant intérieur